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Aux fous !

Buveur, mangeur, cuisineur, voyageur, randonneur, jardineur, peinturlureur, champignonneur, pêcheur. À mes heures ... 

Je partage ici mes coups de cœur et mes découvertes avec d'autres Fous de vin que j'invite à répondre à mon petit questionnaire. 

Prenez contact.

Alain Fourgeot. 

PS. L'abus d'alcool est dangereux, à consommer avec modération. 

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Publié par Alain Fourgeot

Sand.jpgSand. « Je m'appelle Sandrine, mais je signe Sand. Et non, pas comme George, merci bien. Je suis caviste-fantaisiste-comique-troupier ascendant blogueuse, j'ai une petite trentaine d'années, environ treize consacrées au pinard : je vends du vin, j'en parle, j'écris à son propos, je râle, je rigole et c'est déjà pas mal.». Ainsi se présente Sandrine Goeyvaerts, Belge de son état et blogueuse sur sa Pinardothèque ou Pinardothek-The wine side of (by Sand)... On a saura plus en allant visiter son portrait Facebook; on y peut lire son histoire, dont cet extrait: « J’avais un peu moins de vingt ans, la langue bien pendue, et pas encore assez de coups de pied aux fesses reçus. J’écolais cuisine, sachant bien que ce n’était pas encore ma voie exacte. Et puis un chef bien intentionné m’a un jour poussée vers la salle. Celle des restaurants, avec les mecs en costard, les types un peu coincés derrière leurs assiettes dont les intitulés leur demandent un souffle de joueur de tuba pour l’énoncer d’une traite. Bref, une fois là, fallait bien trouver sur quoi disserter : une bouteille m’est tombée dans les mains, un peu par hasard. J’ai goûté, j’ai aimé, et j’ai commencé à en parler. Spontané.»

Et puis: « Tu sais, quand tu as la passion qui te tombe dessus d’un coup ou tu restes muet, ou tu es volubile à en éclater le monde. Genre, tu ne t’arrêtes plus, tu découvres, t’as la bouche en ô tout le temps (sauf quand tu craches parce que c’est moins pratique). Depuis, je n’ai plus jamais arrêté. Je t’entends déjà d’ici : tu picoles, quoi. Je vais même te dire, le mieux c’est que je suis payée pour ! J’ai réussi à en faire mon métier. Ex-sommelier (et fan des sixties mais ça n’a rien à voir), je suis maintenant caviste et je scribouille un peu ici, et parfois ailleurs. Avec un credo : le pinard, c’est la vie. » Merci Sand, pour ces jolies réponses...

- Le déclic ? Le premier verre ? Marcel! Le Deiss, un riesling. Plus aucune idée du millésime, ou d'une description plus précise. Mais une chambre sous les toits, un dîner improvisé, dix-huit ans et une paire d'yeux verts. Normalement avec ça, on tombe amoureuse. C'est ce qui s'est passé, le vin ne m'a plus quitté. 

- Une devise ? Le vin, c'est fait pour être bu! En parler, disserter, le disséquer, c'est très bien. Mais sa vraie finalité, c'est pas ça: c'est d'émoustiller les papilles et de contenter le gosier. Amen. 


- Le meilleur souvenir de dégustation ? J'en ai plein. Trop. Mais je vais jouer le jeu et en retenir un (pardon à tous les autres): une Falaise de la Négly, dans un bistrot de Montpellier, il y a deux trois ans. Des os à moelle avec des girolles, un beau mec en face, et le vin noir comme de l'encre mais plein de fantaisie. Très simple, donc parfait. 

- Cave ou armoire? Combien de bouteilles ? Cave, à l'ancienne, terre battue et une salamandre. Elle garde les bouteilles. Combien? Aucune idée, je ne sais pas compter. Plusieurs centaines, sans doute. Trop de sauternes que je ne bois pas, et de languedocs que j'ose pas ouvrir. 

- Les trois coups de cœur du moment ?

.Mariotti Bindi, Porcellese vieilles vignes 2009, patrimonio : un corse qui en a, avec de la fraicheur derrière, un pamplemousse étonnant, une pointe sauvage, indomptée. Un très beau vin. 

. La Sèlve, Serre de Berty, 2007, coteaux-de-l'ardèche : une dominante de syrah qui ne verse pas dans l'épice tapageuse et la caricature, mais pleine, ronde, fluide. A la fois, y en a dedans, du jus, de la matière et du parler mais ça mollit jamais et reste gourmand. 

. Domaine Bornard, ploussard Point Barre 2011, arbois-pupillin: c'est pas un secret, j'adore les vins du Jura. De plus en plus, même. Et le ploussard a mes faveurs particulières. C'est le vrai vin de soif, qui coule sur le menton, qu'on se roulerait dedans. Celui qui appelle aux ripailles, à la rigolade, aux amis jusqu'à cinq heures du mat'. 

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