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Parce qu'ils le valent bien, petites lampées de rosés du Centre-Loire (fin)...
BOURGES. Fin du feuilleton... Vous pouvez lire les précédents épisodes consacrés aux rosés de Reuilly, de Châteaumeillant et des Coteaux du Giennois, de Menetou-Salon et de Sancerre en clinquant sur les liens. Sancerre, encore pour ce dernier volet, avec huit flacons. Beaucoup de points communs entre tous ces rosés 2017 issus du pinot noir.
- Pressurage direct pour la cuvée La Louée de Sylvain Bailly, à Bué. Robe très mode, pâle, nez franc, expressif sur la salade de fruits jaunes et rouges bien mûrs, notes d'agrumes, de pomelo. Attaque ciselée, bouche enveloppante et grasse, finale soyeuse et tendue... Un rosé tout en finesse et élégance.
- Toujours à Bué, le Domaine de La Tonnellerie de Gérard et Hubert Thirot. Robe rose tendre, sur un nez plus discret de petits fruits et de bonbon. Bouche un peu friande, du fruit blanc et de la fraise, finale ample et vineuse sur des touches épicées.
- Au Domaine Sautereau, à Crézancy-en-Sancerre, la robe est légèrement tuilée, le nez dense mais un peu lourd, là encore sur les fruits rouges, légèrement écrasés, l'attaque est gourmande, le milieu de bouche rond, retour des fruits escortés de notes d'agrumes, plutôt un vin de mâchon ...
- À Verdigny, au Domaine des Trois Noyers, aujourd'hui entre les mains de Claude Reverdy-Cadet, la robe est légèrement saumonée, le nez assez discret mais fin, très fruité, mélange de baies rouges mûres et de fruits blancs, accompagnés de notes florales. Beaucoup de gourmandise en bouche, dès l'attaque, vive; de la rondeur et de la fraîcheur en milieu de bouche avant une longue finale acidulée.
- Régis Jouan à Sury-en Vaux , propose un rosé parfait pour l'apéritif... Robe pâle, nez tout en nuances, sur le fruit, la pêche de vigne, des notes de craie blanche, bouche revigorante et élégante, avant une longue finale chantante sur de légers amers désaltérants...
- Je vous aurais bien causé un peu du rosé de Château de Sancerre, racheté par Ackerman à Campari il y a un peu plus d'un an, mais la bouteille ouverte l'autre jour avait comme un défaut ! La robe donnait envie, le nez était, disons... acceptable, mais gros problème en bouche... À revoir une autre fois.
- La cuvée Les Ergots du Domaine Thomas, à Sury-en-Vaux, s'est montrée quant à elle bien séduisante. Annoncée comme un assemblage de 50% de jus de presse et 50% en macération, elle offre une robe bien pâle, un nez discret mais fleuri, notes de fruits blancs, une attaque acidulée, groseille et fraise en cocktail, que l'on retrouve jusque dans la finale, assez vibrante.
- Enfin, on termine avec le rosé de Daniel Reverdy, à Verdigny, issu d'un territoire de caillotes. Jolie robe rose pâle aux reflets légèrement orangés, nez discret mais gourmand sur les fruits rouges, fraise, groseille, framboise, attaque franche, bouche légère et suave, fruitée et équilibrée, finale un peu charnue et longue. Rosé de table, belle escorte de cailles à l'abricot et aux raisins de Corinthe...
Les petites lampées d'ailleurs reviennent très bientôt...