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Aux fous !

Buveur, mangeur, cuisineur, voyageur, randonneur, jardineur, peinturlureur, champignonneur, pêcheur. À mes heures ... 

Je partage ici mes coups de cœur et mes découvertes avec d'autres Fous de vin que j'invite à répondre à mon petit questionnaire. 

Prenez contact.

Alain Fourgeot. 

PS. L'abus d'alcool est dangereux, à consommer avec modération. 

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Publié par Alain Fourgeot

Les petites lampées vont du Jura au Sancerrois en passant par le Haut-Médoc...

BOURGES.  Je l'ai retrouvé au fin fond du casier "Jura" ! Pas d'étiquette ! Pas d'indication du millésime. Mais ça doit dater de l'époque où j'avais une cave très humide, chaude en été, très froide en hiver, c'était il y a très longtemps. Voilà probablement pourquoi j'avais remisé ce flacon derrière des bouteilles de savagnin achetées notamment du côté de Pupillin ...

Le vin a été goûté et carafé dans la matinée pour être dégusté au dîner, autour d'un foie gras escorté de betteraves tièdes, cuites dans la cheminée, quelques gouttes de vinaigrette à l'huile de noix. Derrière une robe jaune mordoré, un nez explosif sur la noix verte, des notes de souk à épices, de miel. La vive acidité qui avait surpris le palais dans la matinée s'est adoucie, arrondie, mais la bouche manque de matière, un peu décharnée mais pas désagréable. Belle longueur avec le retour de la noix et des épices... Une bouteille improbable, en somme, pas mauvaise compagne d'un plat qui sentait bon la terre ...

Avec la viande, des tranches de bœuf teppanyaki marinées au soja, une grosse poêlée de cèpes, des érythropus bien croquants, on a d'abord ouvert ce rouge 2015, un vin de Michel Lynch, le proprio de Château Lynch-Bages, certifié bio, d'où son nom un peu ... gonflé : Nature. C'est vendeur ? Ou pas ... Un cent pour cent merlot, à la robe sombre, sur un nez où se mêlent des notes de baies sauvages, de fruits rouges et d'épices. Un peu léger en bouche, manquant de coffre et de profondeur, sur une finale fraîche. Dans les dix euros, bon, rien à dire de plus.

Évidemment, derrière, mettre le nez dans un clément-pichon, Cru bourgeois du Haut-Médoc, ça vous transporte immédiatement sur une autre planète ... Et un 2010, en plus, grand millésime, avec un assemblage de merlot (62%) de cabernet sauvignon (33%) et de cabernet franc. Jolie robe grenat, nez  d'une grande intensité, sur les fruits, quelques notes exotiques et de grillé, trace de son élevage sous bois.  Belle attaque, bouche suave, soyeuse, des fruits noirs cuits en retour, des touches de tabac et une longue finale caressante. Très jolie bouteille...Qu'on aurait pu attendre encore un peu. 

On termine par ce sancerre 2016 du Château de Thauvenay, devenu, il y a juste un an, la propriété de Langlois-Château.  Lourde bouteille, étiquette aussi sobre que chic, robe or, nez très élégant, fruits des îles, ananas frais, citron vert, fleurs printanières. Bouche opulente, riche, ronde, sur les agrumes et des notes herbacées, finale très longue, gourmande. Dans les 17 euros. Vive le sauvignon de Loire ! 

Les petites lampées reviennent bientôt... 

Les petites lampées vont du Jura au Sancerrois en passant par le Haut-Médoc...
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