Plein soleil sur l'étiquette 2019 de Mouton Rothschild ...
HABILLAGE ! Et le gagnant est ? L'artiste danois Olafur Eliasson et son Solar Iris of Mouton ... qui orne l'étiquette de Mouton Rothschild 2019. Explications ? Les œuvres méritent parfois d'être expliquées ...« Solar Iris of Mouton se divise en deux parties horizontales : la partie supérieure qui représente le jour avec ses teintes dorées, l'autre la nuit, avec ses notes bleue foncé. Elles entourent l'oculus qui représente Château Mouton Rothschild. Autour, une série d'éclipses forment un anneau qui retrace le parcours du Soleil par rapport à la Terre à l'endroit même où se situe de château à Pauillac, l'arc de cercle le plus bas représente le jour le plus court de l'année et, le plus haut, le jour le plus long... Dans la partie haute, les figures en forme de 8, appelées analemmes, représentent les positions du soleil relevées chaque jour de l’année à la même heure depuis le château. Ce sont les mouvements de la Terre autour du Soleil et le long de son propre axe qui sont à l’origine des variations de position du soleil. Ainsi, la forme d’un analemme révèle le mouvement de la Terre et le passage du temps. Cette figure en forme de "8" évoque le symbole de l’infini : promesse d'éternité pour mouton-rothschild 2019 ? » L'avenir le dira.
C'est en 1945 que le baron Philippe de Rothschild décida que l'étiquette de chaque millésime porterait la signature d'un artiste illustre. Au fil des étiquettes, Mouton Rothschild a ainsi réuni quelques-uns des plus célèbres artistes de leur temps : Miró, Chagall, Braque, Picasso, Tàpies, Francis Bacon, Dali, Balthus, Jeff Koons, et même le Prince Charles d’Angleterre.
Né en 1967, Olafur Eliason a été formé à l'Académie royale des Beaux-Arts de Copenhague. Il travaille aujourd'hui à Berlin, où le studio qui porte son nom réunit une équipe pluridisciplinaire composée notamment d'architectes et d'historiens d'art. Il s'exprime aussi bien par la sculpture, la peintre, la photographie, le film ou le numérique. Accueilli dans les plus beaux musées du monde, il a notamment représenté le Danemark à la Biennale de Venise en 2003. En 2016, Eliason a créé une série d'interventions pour son exposition au château de Versailles, « utilisant des jeux de miroirs et de lumière, de brouillard et d'eau, pour amplifier des sentiments d'impertinence et de transformation ».
Une œuvre d'art à ...282 euros HT. C'était le prix de ce millésime 2019 commercialisé en primeur par le négoce bordelais !