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Aux fous !

Buveur, mangeur, cuisineur, voyageur, randonneur, jardineur, peinturlureur, champignonneur, pêcheur. À mes heures ... 

Je partage ici mes coups de cœur et mes découvertes avec d'autres Fous de vin que j'invite à répondre à mon petit questionnaire. 

Prenez contact.

Alain Fourgeot. 

PS. L'abus d'alcool est dangereux, à consommer avec modération. 

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Publié par Alain Fourgeot

Roses-d-ete.JPGBourges. Comme l'été, aujourd'hui en standby, était très en avance, on a attaqué les rosés 2010 depuis plusieurs semaines. Pineau d'aunis des Coteaux du Vendômois, pinot gris de Reuilly, j'adooooooooore ! et jolis assemblage des Vignerons de Laudun et Chusclan... (Petites lampées).

J'ai aussi ouvert le bandol du Domaine de la Bégude sur un dessert aux fruits rouges du jardin. Assemblage de mourvèdre (55%), de grenache (35%) et de cinsault, jolie robe vive, nez de fraises des bois, pointes de pomelo, gras, vineux, pour une finale légèrement épicée. Un rosé de gastronomie; l'élégance des bandols est là. Élégance encore, avec un autre vin de Provence, la cuvée Terre de Croix de Château Roubine. Mourvèdre et syrah, robe lumineuse comme un matin du Lubéron, nez sur les agrumes, des fruits rouges, pointes minérales. Plaisir en bouche, longueur et sensualité. Je n'ai pas encore ouvert le bordeaux de Château Lafon-Rochet, le corbières de Château Veredus et la cuvée Rosée d'été des Vignobles Lorgeril, photographiés plus haut... Dès que le soleil revient.rosé du soleil

En attendant, j'ai fait un tour cette semaine à la Cave du Soleil, où Thierry Lapoire organisait sa traditionnelle semaine des rosés. Je n'ai pas tout goûté, c'était plutôt l'heure du thé... Sa sélection vaut le détour. Le grenache gris du Domaine de Haut Gléon, magnifique propriété de quarante hectares dans les Corbières, pas loin de la vallée du Paradis, est comme toujours avec les vins de ce domaine en conversion bio, réussi, vineux, sur des notes de fruits rouges. Dans son flacon, original, on retrouve un assemblage de syrah et de grenache noir à parts égales (40%) et de carignan, vinifié et élevé en barriques. Joli aussi, le saint-chinian du Mas Champart, mourèdre (50%), cinsault (40%) et syrah, pour la couleur et les notes épicées. C'est frais et gras, printanier, fleuri, un brin perlant...

Retour en Loire ensuite, avec le pineau d'aunis du Domaine de Montrieux d'Émile Hérédia - de la famille du poète, sans blague. J'ai déjà dit, dans d'autres lampées, mon amour fou pour ce cépage unique, qui fait le bonheur des Coteaux du Vendômois. Il est  ici cultivé en bio. Du fruit, encore du fruit, toujours du fruit qui se prolonge sur des notes désaltérantes de poivres blancs. On peut y aller à grosses lampées... en relisant les œuvres de l'aïeul. Toujours en Loire, le rosé du Sancerrois  de Chavignol Gérard Boulay, auquel j'ai consacré une lampée il y a quelques semaines. Un pinot noir, évidemment, sur le fruit, salin, minéral. Pour terminer, deux vins déclarés bios. D'abord la cuvée Achillée de René Mosse, en Anjou. Cabernet franc et greleau. Sucré mais sans lourdeur, persistant et surprenant, sur des notes de fruits rouges et de raisin. Enfin, retour au pays, le mien, je veux dire le Jura, avec un " pétillant naturel", style méthode ancestrale, de Philippe Bonard, à Pupillin. Pour cette cuvée baptisée Tant Mieux, dont l'emblème est un renard, il a choisi naturellement un cépage local, le trousseau. C'est peu alccolisé, moins de dix degrés. Un vrai jus de fruits frais, avec des bulles, qu'on pourrait presque boire sans modération, si on en avait le droit ...

Les petites lampées reviennent bientôt...

 

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