Petites lampées de La Ficelle habillée par Lerouge, des Beaux-Arts de Bourges ...
Saint-Pourçain. Ce n'est pas franchement de l'actu très chaude, mais je dois évoquer ici La Ficelle des Vignerons de Saint-Pourçain. Elle a fêté au mois de décembre ses vingt-cinq ans. Pour ceux qui ne connaîtraient pas, la Ficelle est un vin rouge dominé par le gamay associé au pinot noir (25%), simple et fruité, gouleyant, légèrement épicé, à sortir entre autres pour un mâchon entre copains. Depuis 1999, la Ficelle à un petit frère, baptisé Blanc Premier, assemblage de chardonnay et de tressallier, vieux cépage indigène, au nez de fruits blancs, léger, vif, floral. L'une et l'autre valent 6,55 euros la bouteille (prix franco par douze). On a ouvert les deux bouteilles à midi, le blanc à l'apéro, avec des crevettes grises et un pain/beurre-salé; et le rouge sur un bout de bœuf, un onglet juste passé à la poêle, proposé avec des cèpes (il en reste au congélateur). Depuis 1987, l'habillage de La Ficelle est confiée à un dessinateur. Il y a eu Piem, Trez, Soulas, Mose, Nicoulaud, pour ne citer qu'eux. Cette année, la mission a été confiée à Lerouge, Jacques de son prénom, qui a un rapport avec notre bonne capitale du Berry... Il termina ses très longues études à l'école des Beaux-Arts de Bourges, où l'on raconte qu'il passait le plus clair de son temps à jouer dans la célébrissime fanfare de l'école laquelle fit les beaux jours de beaucoup de bistros locaux et notamment du Comptoir de Paris. Où l'on buvait parfois du gros rouge à grosses lampées mais pas encore de La Ficelle...
Les petites lampées reviennent bientôt ...