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Aux fous !

Buveur, mangeur, cuisineur, voyageur, randonneur, jardineur, peinturlureur, champignonneur, pêcheur. À mes heures ... 

Je partage ici mes coups de cœur et mes découvertes avec d'autres Fous de vin que j'invite à répondre à mon petit questionnaire. 

Prenez contact.

Alain Fourgeot. 

PS. L'abus d'alcool est dangereux, à consommer avec modération. 

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Publié par Alain Fourgeot

Cotes-Bourg-Bar-copie-1.jpg
Paris. Quand j'ai dit à mon pot Édouard que je rentrais d'une dégustation de côtes-de-bourg il m'a lancé, hilare, que Marcel,  mon voisin de marais, aussi, avait des côtes! Dubourg, qu'il s'appelle le voisin en question. Ouaf ! Édouard, à ses heures, c'est un peu Jean Leguin, l'humoriste du SAV de Canal...

C'était donc en début de semaine chez Goumard, rue Duphot à Paris, à deux pas de La Madeleine. Anciennement maison Prunier, le resto, plus que centenaire, est célèbre pour ses fruits de mer et ses poissons. Décor sympa, genre paquebot, larges tables, chaises confortables, bienvenue à bord, avec le Syndicat viticole des Côtes de Bourg qui présentait notamment le dernier millésime. À l'heure de l'apéro, autour d'échantillons de cépages, merlot, malbec, cabernet sauvignon et de quelques blancs 2009, l'œnologue du syndicat, Hervé Romat a cherché le bon qualificatif pour parler du 2010. « Hors norme ! », qu'il a lancé. « Ne serait-ce que par son pedigree climatique.» Grâce à des vendanges exceptionnelles, sous le soleil. Résultat, « des vins riches, équilibrés, des blancs très complexes (...), des notes florales et épicées (...) avec une grande longueur (...).» Pour les rouges, des « merlots opulents (...), des cabernets d'une grande richesse fruitée (...) et des malbecs qui ont révélé leur meilleure expression avec une maturité et un équilibre sans égal.» Voilà donc qui promet ! Réservez vos côtes-de-bourg 2010.

L'heure est vite venue de passer à table avec un menu accompagné de rouges, uniquement de rouges, trois par plat. Pour démarrer, pastilla de tourteau, un jus corsé, quelques tranches de fenouil, avec un 2005 Émotion de Château Sauman, merlot (70%) et malbec, épicé et parfait sur le croquant de la pastilla; un 2007 Coulée de Bayon, un peu  boisé et un 2008 Prestige de Château Haut Mousseau, assemblage de merlot (60%) et de cabernet sauvignon. Accords surprenants, surtout avec le fenouil, mais intéressants.

Suivit une lotte rôtie, jeunes poireaux grillés, gnocchi aux mendiants, et réduction au vin rouge, avec un 2005 de Château Clos de Piat, merlot (82%) associé aux deux cabernets, au nez extravagant, fruits rouges, marc; puis la cuvée Prestige 2008 de Château Gravettes Samonac, majoritairement merlot, avant le 2008 Péché du Roy de Château Haut Guiraud, notes de chocolat et de torréfaction, frais et séduisant.

Sur un assortiments de fromages, chèvre, brebis, bleu, il fallait oser les rouges... On a osé. D'abord le Grand Vin 2005 de Château Grand Maison, très merlot; le 2007 de la cuvée Prestige de Château de Cots, vin bio frais, aérien, bien élevé, parfait; et une cuvée Prestige 2008 de Château Laroche, 80% merlot et cabernet sauvignon, très torréfié, sur une finale mentholée.

Malbec.jpgEnfin le dessert. Un Tout chocolat. Avec les rouges, pas de problème... sauf qu'il était accompagné d'un sorbet citron que certains ont avalé comme un trou normand, avec un verre d'eau, avant de passer au cacao...  Superbe le dessert, avec un Malbec 2007 de Château Relais de la Poste extraordinaire, un peu rustique, sur le fruit, croquant... On peut en avoir un autre verre, monsieur le serveur ? Les deux autres vins: un 2004 de la cuvée Renaissance de Château Guionne, malbec et merlot à parts égales, 20% de cabernet sauvignon, très frais, sympa; et le 2008 de Château Laroche Joubert, un peu réduit, pour terminer. On peut avoir encore un peu du premier monsieur, le malbec ? Oui, c'est çà, le malbec du Relais de la Poste ...




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