Nicolas de Rouyn, bon vivant et littéralement fou du mondovino ...
Nicolas de Rouyn. Rédacteur-en-chef chez Bettane+Desseauve, en charge de toutes les contributions presse (Les Échos-Série limitée, L’Express, le Journal du Dimanche, Terres de vin, etc.), notre élégant Fou de vin d'aujourd'hui est également le blogueur de Bon Vivant (lien permanent dans mes Bruits d'ailleurs). Un « blog dédié au vin et au monde du vin, qu'on appelle aussi le mondovino. Et à tout ce qui entoure le vin, les belles tables, les beaux voyages, les tapes dans le dos et les oreilles tirées » écrit-il dans sa présentation. Ajoutant: « Cela posé, ce qu'on y lit est toujours de bon-goût-jamais-vulgaire, ce qui peut plaire à votre mère. Dites-le lui.» Je confirme et je l'ai dit à ma sœur... Régulièrement sur le podium des blogueurs les plus suivis, Nicolas de Rouyn est ce qu'on appelle une plume. Régalez-vous en lisant ses posts parfois polémiques mais toujours pleins d'humour. Merci, d'avoir pris du temps pour répondre à ce questionnaire.
- Le déclic ? Le premier verre ? Un père amateur de bordeaux, puis un meilleur pote. Ne me souviens pas du premier, mais avec mon pote, on dévalisait la cave de son grand-frère, particulièrement un rang impressionnant de lynch-bages 1970 (on était à la fin des années 1970)
- Une devise ? Je n’ai jamais goûté ça, fais voir si c’est bon.
- Le meilleur souvenir de dégustation ? Il y en a plein. Ils sont liés aux vins ou aux ambiances. Pour les vins+ambiance, le dîner Bouchard en 2011, avec un beaune-grève enfant-jésus 1891, un vin de cent vingt ans d’une fraîcheur et matière très impressionnantes.
- Cave ou armoire? Combien de bouteilles ? Cave. Un peu moins de trois mille bouteilles.
- Les coups de cœur du moment ? En voilà quatre :
- Trévallon, quand le vin a dix ans ou plus. Une merveille d’équilibre, d’arômes, la truffe et le fruit noir, une merveille toujours. Les blancs aussi vieillissent à merveille.
- Les cépages inconnus du vignoble des Dolomites (lagrein, zweigelt, teroldego) et, particulièrement les vins d’Elisabetta Foradori ou d’Alois Lageder. Des rouges.
- Les beaujolais 2009, mention au château du Moulin-à-Vent et ses sélections parcellaires, croix-des-vérillats et champ-de-cour. Rouge, bien sûr.
- En Champagne, mon chouchou du moment est le blanc de noirs 2006 de Lenoble, d’une si parfaite suavité.