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Aux fous !

Buveur, mangeur, cuisineur, voyageur, randonneur, jardineur, peinturlureur, champignonneur, pêcheur. À mes heures ... 

Je partage ici mes coups de cœur et mes découvertes avec d'autres Fous de vin que j'invite à répondre à mon petit questionnaire. 

Prenez contact.

Alain Fourgeot. 

PS. L'abus d'alcool est dangereux, à consommer avec modération. 

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Publié par Alain Fourgeot

Des petites lampées de déjeuners d'été , parfois pétillantes et en deux couleurs !

BOURGES. On aurait pu déjeuner à l'ombre du magnifique tilleul, au coin du potager, digne des jardins de Villandry, mais la touffeur était telle que nos hôtes ont préféré mettre la table dans la grande salle de leur longère, au frais. Au menu, légumes du jardin, poulet froid du poulailler, fromages du coin, gâteau maison.... À l'apéritif, histoire de se rafraîchir un peu plus, des bulles, toujours bienvenues... Cette cuvée Contraste, est un un blanc de noir extra brut de Champagne Bauchet. Trente quatre hectares répartis sur sept terroirs différents. Un peu de technique ? « Dosage à 5,5, vieillissement de vingt-quatre mois en cave avant dégorgement, 25% de vins de réserve provenant de la Côte des Bar et de la Montagne de Reims. » Robe or, beau cordon de bulles fines, un nez sur le sanciau aux poires,  avant des notes plus exotiques d'épices douces et des pointes d'herbe fraîchement coupées. En bouche, effervescence titillante, vinosité, volume, fruits blancs et finale émoustillante...

Des petites lampées de déjeuners d'été , parfois pétillantes et en deux couleurs !

- Avec les entrées, une farandole de légumes du jardin, des sauces au fromage blanc aromatisées, des tapenades, genre mezzé berrichon, quoi, cette cuvée La Chambée 2017, un sublime condrieu des Vins de Vienne, le domaine  entretenu par un trio incontrounable Yves Cuilleron, François Villard et Pierre Gaillard. Qui dit Condrieu dit viognier, je ne vous apprends rien. Il pousse ici sur le terroir granitique et de loes des fameuses terrasses orientées plein Sud. Techniquement ? « Des vendanges manuelles, un pressurage en vendange entière, un débourbage au froid, pas d'intrants, sinon une pointe de soufre, une fermentation en fûts de quatre mois avant un élevage de neuf mois en fûts de chêne français.» Sous une belle robe or un nez riche sur des notes d'agrumes, de mandarine de fruits exotiques, des fleurs blanches, de vanille et d'épices douces. Tout cela se marie en bouche, explosive, séduisante, bien équilibrée, pleine de fruits mûrs avant une finale fraîche comme un sorbet de pêche au poivre vert...

Des petites lampées de déjeuners d'été , parfois pétillantes et en deux couleurs !

- Un peu plus au Sud, nous voici à Limoux, pour une autre occasion, sur des crevettes légèrement marinées escortées de légumes juste blanchis et rapidement poêlées dans la réduction des crustacés. Limoux et son Domaine de l'Aigle, propriété de Gérard Bertrand dont je n'avais pas goûté les vins depuis plusieurs mois. Chardonnay 2017 pour ce flacon qui rendit les dames de la tablée plus expansives que d'habitude... Le domaine ? Plus de quarante-sept hectares perchés dans la haute vallée de l'Aude, pas loin de Roquetaillade. La technique ?  « Vendanges manuelles, jus extrait par un pressurage pneumatique, fermentation alcoolique avant élevage sur lies fines dont une partie en fûts de chêne, fermentation malolactique à 100% .» Robe or brillante, nez énorme, du fruits blancs, de la pâte à choux, de la vanille, des notes exotiques, bouche grasse et pleine. Une valeur sûre, n'en déplaise à certains...

Des petites lampées de déjeuners d'été , parfois pétillantes et en deux couleurs !

- Recu et bu ce rosé  d'Anjou de Orchidées Maison des vins (anciennement Ackerman) qui regroupe plusieurs châteaux, domaines et marques de la vallée de la Loire. Ici cette cuvée Les Faluns 2018 de Donatien-Bahuaud. Du gamay et du grollau, issus d'un terroir empli de faluns, justement, des débris de coquille, d'où le nom de la cuvée. Technique ? « Raisins pressés directement après la vendange, vinification protégée de l'oxygène, élevage de quatre mois. »  Dans sa bouteille givrée, une jolie robe aussi rose que les roses de mon jardin, un nez délicat sur les fruits rouges écrasés, un peu de groseilles, de la framboise, ainsi que de subtiles notes d'agrumes, bouche fraîche, acidulée, le fruit en retour jusque dans la finale...

Des petites lampées de déjeuners d'été , parfois pétillantes et en deux couleurs !

- Changement de registre avec ce rosé 2018 de Chateau Mentone,  cent soixante-dix hectares en Côtes-de-Provence et une réputation qui n'est plus à faire. Un peu de technique, mais oui  ! « Grenache et cinsault sont issus d'une clarification naturelle à basse température sans addition d'enzymes, fermentation spontanée, élevage sur lies fines en cuves pendant six mois. » On ajoutera que c'est bon, très bon, un rosé d'été comme on les aime, joliment habillé, sur des notes de noyaux et d'agrumes, des fleurs blanches. Délicat en bouche, fruité, rond, tout en volume, légèrement acidulée dans la finale. Le genre de bouteille qui se boit sans s'en rendre compte, par exemple sur des tapenades, de l'houmous, des anchois... à l'heure de l'apéritif comme à celle du dîner sous le ciel étoilé ...

Les petites lampées reviennent bientôt...

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