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Aux fous !

Buveur, mangeur, cuisineur, voyageur, randonneur, jardineur, peinturlureur, champignonneur, pêcheur. À mes heures ... 

Je partage ici mes coups de cœur et mes découvertes avec d'autres Fous de vin que j'invite à répondre à mon petit questionnaire. 

Prenez contact.

Alain Fourgeot. 

PS. L'abus d'alcool est dangereux, à consommer avec modération. 

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Publié par Alain Fourgeot

Les sympathiques à-côtés du Concours mondial du sauvignon...

Bordeaux (der). Comme on bosse comme des fous pendant deux matinées, dans les quarante échantillons par séance, quand même, en essayant d'être dans le tempo et de rester concentrés, les organisateurs du Concours mondial du sauvignon, nous organisent des récréations. De sublimes récréations...

La première, avant l'ouverture du Concours, jeudi soir à l'hôtel de ville de Bordeaux. Nous n'avons pas vu Alain Juppé... mais son adjoint, sympa, souriant, heureux, qui après nous avoir souhaité la bienvenue, in french et en anglais, a partagé avec nous un délicat buffet dînatoire. Sushis, c'est très à la mode et ça colle parfaitement au sauvignon, bulots, crevettes du Bassin et des tas d'autres choses, dont du cochon et du canard, du saumon fumé et de l'esturgeon, la bête qui donne le caviar, on y reviendra... Et des canelés bordelais, bien sûr, entre autres mignardises, en dessert. Pour arroser tout cela, des sauvignons du monde et des rosés bordelais... Parmi les blancs, médaillés l'an dernier, l'excellent sancerre La Clef du récit d'Anthony Girard, le pouilly-fumé de Nicolas Gaudry et le coteau-du-giennois Les Charmes de Michel Langlois.

Olivier Bernard devant ses cuves « de demain », dix tonnes de béton pour des vins d'avenir ...

Olivier Bernard devant ses cuves « de demain », dix tonnes de béton pour des vins d'avenir ...

Le lendemain, vendredi, après la première séance et la bière belge de rigueur, que certains considèrent comme une excellente transition, direction le Domaine de Chevalier, pour une visite des chais, sous la conduite d'Olivier Bernard. Puis, avant le déjeuner, dégustation commentée des trois vins du Clos des Lunes. Un domaine créé après regroupement de plusieurs vignes du Sauternais. Du blanc sec au pays du botrytis ? Oui, et avec la volonté affichée d'écrire « sur ce terroir de très haute tradition viticole, une autre histoire, celle d'un grand, d'un très grand vin blanc sec... » « Le Clos des Lunes, poursuit Oliver Bernard, s'adosse à la philosophie de production qui a cours au Domaine de Chevalier. Des raisins vendangés au fur et à mesure de leur maturité, par tries successives, un pressurage doux et lent, un élevage en barriques et en cuves et des assemblages très fins ». Résultat : trois vins, trois étiquettes. En entrée de gamme, la Lune Blanche , 10 euros, suivi par la Lune d'Argent, dans les 12 euros et enfin la Lune d'Or, une « cuvée Premium », seulement six mille bouteilles vendues 45 euros... On a dégusté les 2013, avec gourmandise, et ma préférence est allée à la Blanche, car c'est une cuvée à boire jeune. Il faudra attendre pour les autres Lunes mais elle sont d'ores et déjà très... pleines.

Au déjeuner, asperges vertes, foie chaud à l'huile de truffes, avant un poulet du dimanche et fermier, escorté de pommes de terre écrasées à la pointe d'estragon, trois cuvées du Domaine de Chevalier. Le 1994 blanc, nez de savagnin, notes de noix, belle acidité en bouche, sur des amers doux en finale. Et deux rouges, le très ouvert et soyeux 2004, servi en jéroboam, et le toujours jeune 1984... Avant un joli dessert : Château Guiraud 2004 et ses notes de truffe, de safran, de fruits confits, de miel ...

Les trois bouteilles du Clos des Lunes...

Les trois bouteilles du Clos des Lunes...

Vendredi soir, direction le Château Leroy-Beauval, propriété de la société Sturia, pionnière et numéro 1 dans l'élevage des esturgeons en France. Douze tonnes de caviar à l'année aujourd'hui ! Quand même...Comme on ne trouve plus de sauvage, l'élevage tourne à fond. On a dégusté le Primeur, le Vintage, l'Oscietra et l'Origine à la petite cuillère. Puis du caviar audacieusement marié, avec du brillat-savarin, du comté, de la burrata et même de la crème fraîche... Un délice ! Parmi les vins proposés, le sancerre Le Chêne Marchand de Gérard et Pierre Morin.

Le samedi, après le concours, j'ai repris le train pour Carcassonne afin d'assister à la vente de Toques et Clochers. Je me suis donc privé d'huîtres dégustées par mes copains jurés sur le bassin d'Arcachon où s'est déroulé le gala de clôture. Pendant qu'ils dînaient face à l'océan, je faisais des infidélités au sauvignon en partageant quelques verres avec les Toqués du chardonnay dans le petit village de Tourreilles...

Un sancerre avec le caviar ? Parfait...

Un sancerre avec le caviar ? Parfait...

Caviar et burrata, le fromage des Pouilles... Presque aussi parfait qu'avec la crème fraîche.

Caviar et burrata, le fromage des Pouilles... Presque aussi parfait qu'avec la crème fraîche.

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